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Votre cigarette électronique étant alimentée par une ou plusieurs batteries qui permettent à la résistance de chauffer, il est important de comprendre quelques termes et principes fondamentaux simples qui sont issus du domaine de l'électricité pour permettre de comprendre son fonctionnement pour une utilisation correcte de la puissance et ainsi trouver sa puissance idéale de vapotage !
Commençons par la batterie, car c'est l'élément principal de votre e-cig. Elle peut être intégrée directement dans la cigarette électronique qui est souvent vendue en kit avec un atomiseur, ou en accu séparé pour être utilisé dans des mods ou des box. Ses capacités déterminent les limites que vous pourrez atteindre dans les réglages de la puissance par rapport à la résistance qui est en place. Si la batterie est intégrée, il est parfois difficile de connaitre exactement ses capacités, car elle est non accessible, mais pour un accu séparé, et en dehors de son format (18650, 20700 etc...), 3 informations principales sont à prendre en compte :
- Sa tension qui est exprimée en volts (V). Dans le domaine de la vape, elle est généralement de 3.7 V, mais certaines cigarettes électroniques comme la Batpack de chez Joyetech utilisent des piles conventionnelles de type AA avec une tension de 1.5 V.
- Sa capacité, qui est mentionnée en mAh et qui indique son aptitude à restituer le nombre de milliampères par heure. Plus cette valeur est importante et plus l'autonomie sera grande. Par exemple, pour un accu de 2 000 mAh, si vous l'utilisez avec une résistance qui demande une puissance de 1 000 mAh, elle pourra tenir 2 heures en utilisation continue. L'effet pervers de cette autonomie est que plus elle est importante, moins elle sera capable de délivrer de puissance.
- Le courant de décharge maximal (CDM) qui est exprimée en ampère (A). Cette information est la plus importante, car elle indique la puissance maximale qu'est capable de restituer l'accu, conditionnant ainsi le type de résistance que vous allez pouvoir utiliser. Plus ce chiffre est important, plus vous pourrez choisir des résistances qui sont basses en ohm. Si vous regardez la notice d'utilisation de votre box ou mod, le CDM minimum que doit posséder l'accu doit normalement y être indiqué.
Bien sur vous trouverez toutes ces informations disponibles dans nos fiches accu pour cigarette électronique.
Sa valeur s'exprime en ohm et plus cette valeur est faible, plus la puissance de la batterie doit être importante. Deux autres indications sont également présentes sur la résistance, qui permettent justement de l'utiliser correctement : la puissance conseillée en watts (W) et la puissance maximale à ne pas dépasser. Toutes ces indications sont propres à chaque résistance, car elles sont calculées par le fabricant suivant le ou les types de fils utilisés qui déterminent la valeur globale de la résistance.
Pour ceux qui veulent aller plus loin, il existe une règle technique, la loi d'Ohm, qui permet de calculer l'intensité du courant électrique en fonction de la valeur de la résistance. Ceci est technique et un peu compliqué, aussi, nous ne l'aborderons pas dans cet article, car fort heureusement, on peut facilement s'en passer pour vapoter en toute sécurité si l'on utilise une box électronique.
La puissance se règle également en fonction de votre façon de vaper. Cela peut paraître étrange, car il n'y a rien ici de technique ici, mais pourtant, il faut bien prendre en compte ce point qui a aussi son importance.
Lorsque vous appuyez sur le bouton de feu, vous faites chauffer la résistance, mais vous faites également entrer de l'air dans l'atomiseur pour inhaler la vapeur. Le réglage du flux d'air permet d'obtenir un tirage à votre convenance, joue un rôle important pour refroidir la résistance. Sans refroidissement, la résistance continuerait à chauffer plus ou moins longtemps suivant la puissance initiale, même après avoir relâché le bouton de feu, et continuerait à produire de la vapeur au risque de brûler le coton si le liquide venait à manquer.
La gestion de l'air dans un atomiseur ou un clearomiseur est le point plus le plus délicat à concevoir, et les fabricants regorgent d'idées dans ce domaine en misant souvent leurs nouveautés sur ce point. Pour que la vape soit agréable et savoureuse, il est impératif que le flux soit adapté à la résistance pour la refroidir correctement tout en étant contrôlable afin que chaque vapoteur puisse choisir le tirage qui lui convient. Pas assez d'air fera chauffer la résistance et produira peu de vapeur, mais un flux trop important risque de dénaturer les saveurs et donner l'impression de n'aspirer que de l'air.
Pour compliquer encore un peu le donne, il y a deux façons de vaper : l'inhalation indirecte (MTL) pour Mouth To Lung en anglais que l'on peut traduire par "bouche puis poumons" et l'inhalation directe (DTL) pour Direct To Lung en anglais qui veut dire "directement dans les poumons.
Lorsque l'on débute dans la vape, on à tendance à reproduire la façon dont on fumait une cigarette de tabac. On inhale la vapeur, on la garde un peu en bouche et on la fait descendre dans les poumons. Cette étape se passe donc en deux temps, c'est l'inhalation indirecte (MTL). Par la suite, et pour des raisons diverses que nous verrons dans un autre article, certains vapoteurs inhalent directement la vapeur dans les poumons : c'est l’inhalation directe (DTL).
Lorsque l'on vape en MTL, le débit de vapeur qui est réglable sur votre clearomiseur ou atomiseur est réglé de façon restreinte. Ce type de vape implique que l'on aspire doucement. Dans ces conditions, le tirage est restreint et comme peu d'air circule, il faut une résistance qui ne chauffe pas trop donc, peu qui demande peu de puissance. Avec cette façon de vaper, le matériel n'a pas besoin d’être très performant : une résistance aux alentours de 1.5 ohms, une batterie de 10 ou 15A est suffisante.
À l'inverse, lorsque l'on vape en inhalation directe, il se passe exactement le contraire : la résistance qui est en dessous de 0.5 ohm doit être capable de réagir rapidement et pour cela, l'accu doit de fournir beaucoup de puissance immédiatement, tout comme le flux d'air qui doit opérer rapidement. L'ensemble demande donc bien plus de puissance instantanée à la batterie qui devra posséder un ampérage plus important (25 A au minimum).
Le réglage des watts se fait en mode "power" sur votre box, et en appuyant sur les boutons "+" et "-" vous la faites varier.
Attention cependant, le mode puissance N'EST PAS A UTILISER avec des résistances composées d'un fil en titane ou en nickel. C'est absolument interdit et peut s'avérer dangereux pour la santé. Ils ne peuvent servir uniquement qu'en mode de contrôle de la température.
La méthode la plus simple, si vous utilisez un clearomiseur, est donc de regarder sur la résistance les valeurs conseillées par le constructeur. Commencez par la plus basse et réglez les arrivées d'air du clearomiseur pour une aspiration qui vous convienne. Si les saveurs ne sont pas celles attendues ou que la température devient rapidement chaude, ouvrez un peu plus les arrivées d'air. Après, c'est a vous de trouver le réglage, le sweet spot, ce fameux réglage parait pour vapoter, qui offrira le bon compromis entre les saveurs, le tirage à l'aspiration et la sensation de hit si vous utilisez un e-liquide avec de la nicotine.
Si la résistance est déjà en place ou que ces informations ne sont pas lisibles, vous retrouverez sa valeur en ohm sur l'écran de la box, et avec un peu d'expérience, vous saurez à peu près qu'elle puissance il faudra choisir. Pour vous faire un avis, voici un petit tableau avec des valeurs qui restent génériques, mais qui peuvent servir de point de départ :
Valeur de la résistance en ohm | Watts |
2.0 | 6.00 |
1.8 | 7.00 |
1.5 | 9.00 |
1.2 | 10.00 |
1.0 | 12.00 |
0.8 | 15.00 |
0.6 | 20.00 |
0.5 | 25.00 |
0.4 | 30.00 |
0.3 | 40.00 |
0.25 | 50.00 |
0.2 | 60.00 |
0.15 | 80.00 |
0.1 | 120.00 |
Reste que chaque vapoteur étant différent, ces valeurs de base devront être adaptées suivant votre ressenti et vos attentes. À noter également que certains liquides demandent une puissance modérée pour rester dans une température assez basse pour les vapoter avec toutes leurs saveurs, comme les liquides fruités ou mentholés, alors que les liquides gourmand ou tabac seront bien meilleurs s'ils sont un peu tièdes, donc avec une utilisation de plus de puissance.
Si vous utilisez un atomiseur reconstructible et que vous faites vous-même votre résistance, le principe reste le même. Pour vous aider à la conception de votre résistance, n'hésitez pas à vous servir de notre calculateur de coils.
Tout cela est pour vous encore trop compliqué ? Alors voici peut-être une solution encore plus simple.
La puissance, les watts, les ohms, tout ça est un peu abstrait et vous aimeriez juste appuyer sur le bouton de feu et que tout cela se règle automatiquement ? Et bien soit, il suffit de choisir le mode voltage variable (VV) sur votre box électronique.
Le mode VV offre un résultat similaire au mode Wattage : celui de pouvoir choisir la puissance de vape. Cependant, à l'inverse du mode Power qui consiste à trouver la bonne puissance par rapport à la résistance, le mode VV fonctionne à l'inverse. Dans ce mode, vous ne vous occupez pas de savoir quelle est la valeur de la résistance, mais vous recherchez plutôt quelle sensation de vape vous convient le mieux. Généralement, on trouve une vape agréable en réglant la tension entre 3.5V et 4.0V, mais cela peut varier suivant l'usure, le type de résistance, et bien entendu, l'ouverture des arrivées d'air.
Le seul petit écueil à ce type de réglage est qu'il n'est malheureusement pas disponible sur toutes les box. Cependant, sur certaines box l'indication du voltage est indiquée sur l'écran, ce qui permet tout de même de retrouver cette information.
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